fbpx

Le système immunitaire

L’immunité est le mécanisme naturel destiné à combattre les agressions externes du corps humain. Ceux qu’on qualifie d’agresseurs sont des cellules ou des corps étrangers, reconnus comme “non soi” par l’organisme, qui pénètrent dans le corps à travers la peau ou les muqueuses. On peut citer par exemple les bactéries, les virus, les champignons, les parasites, les allergènes, les polluants toxiques…
Elle est assurée par le système immunitaire, un système de défense hautement complexe comparable à une légion de minuscules soldats prêts à combattre lorsque surgit une menace.
Ce système est organisé en deux lignes de défense:
NASAFYTOL schema reaction immunitaire

Le système immunitaire

L’immunité est le mécanisme naturel destiné à combattre les agressions externes du corps humain. Ceux qu’on qualifie d’agresseurs sont des cellules ou des corps étrangers, reconnus comme “non soi” par l’organisme, qui pénètrent dans le corps à travers la peau ou les muqueuses. On peut citer par exemple les bactéries, les virus, les champignons, les parasites, les allergènes, les polluants toxiques…
Elle est assurée par le système immunitaire, un système de défense hautement complexe comparable à une légion de minuscules soldats prêts à combattre lorsque surgit une menace.
Ce système est organisé en deux lignes de défense:
NASAFYTOL schema reaction immunitaire

L’immunité innée

L’immunité innée : c’est la plus rapide, elle veille en permanence et empêche les agents infectieux (les agresseurs), quels qu’ils soient, de pénétrer et de proliférer dans l’organisme. Elle fait appel à plusieurs types de “soldats” (globules blancs, cytokines, interférons…) et des stratagèmes de protection (larmes, mucus, fièvre… par exemple).

L’immunité adaptative

L’immunité adaptative, douée d’une capacité à mémoriser les profils des ennemis (les antigènes), s’active dans un second temps lorsque l’agresseur a pénétré dans l’organisme. De manière simplifiée, elle repose sur deux types de mécanismes :

fonctionnement de la réponse humorale. D’autres vont sécréter des cytokines (sorte
de messagers) et entraîner une réaction inflammatoire. Il existe 2 types de lymphocytes Th : les Th1, plutôt impliqués dans la lutte contre les bactéries et les virus et les Th2, plutôt impliqués dans les réactions allergiques ou dans la lutte contre les parasites.

La faculté des lymphocytes à mémoire explique aussi pour quelles raisons on ne contracte pas plusieurs fois certaines maladies, contre lesquelles on reste « immunisé ». C’est ce mécanisme qui est visé par la vaccination : en administrant une faible dose d’un antigène, on stimule la mémorisation de son profil et la production d’anticorps spécifiques.

L’immunité innée

L’immunité innée : c’est la plus rapide, elle veille en permanence et empêche les agents infectieux (les agresseurs), quels qu’ils soient, de pénétrer et de proliférer dans l’organisme. Elle fait appel à plusieurs types de “soldats” (globules blancs, cytokines, interférons…) et des stratagèmes de protection (larmes, mucus, fièvre… par exemple).

L’immunité adaptative

L’immunité adaptative, douée d’une capacité à mémoriser les profils des ennemis (les antigènes), s’active dans un second temps lorsque l’agresseur a pénétré dans l’organisme. De manière simplifiée, elle repose sur deux types de mécanismes :
fonctionnement de la réponse humorale. D’autres vont secréter des cytokines (sorte de messagers) et entraîner une réaction inflammatoire. Il existe 2 types de lymphocytes Th : les Th1, plutôt impliqués dans la lutte contre les bactéries et les virus et les Th2, plutôt impliqués dans les réactions allergiques ou dans la lutte contre les parasites.
La faculté des lymphocytes à mémoire explique aussi pour quelles raisons on ne contracte pas plusieurs fois certaines maladies, contre lesquelles on reste « immunisé ». C’est ce mécanisme qui est visé par la vaccination : en administrant une faible dose d’un antigène, on stimule la mémorisation de son profil et la production d’anticorps spécifiques.
1. Ana B. Pavel et al., Th2/Th1 Cytokine Imbalance Is Associated With Higher COVID-19 Risk Mortality, Front. Genet., 16 July 2021 | https:/doi.org/10.3389/fgene.2021.706902 2. V. Bonny et al., COVID-19 : physiopathologie d’une maladie à plusieurs visages – La Revue de médecine interne 41 (2020) 375–389 Source : https:/www.mongeneraliste.be/nos-dossiers-section/les-infections-virales-bacteriennes/

Le cas particulier de la COVID-19

Chez certains patients atteints de COVID-19, la réponse immunitaire présente un “bug” au niveau de la réponse cellulaire. Ces patients dits “à risque” (âgés, atteints de maladies cardiovasculaires, fumeurs, obèses…) présentent en réalité une réaction Th2 (inflammation dite “de bas grade”) quasi permanente, ce qui peut entraîner un déséquilibre de la réaction immunitaire, avec trop peu de défenses Th1 et trop de défenses Th2. S’ensuit un “orage cytokinique”, avec des messagers de l’inflammation en trop grande quantité et une hyper-inflammation susceptible d’attaquer les organes du malade.1,2